C'est l'avènement de l'étiquette WARRIORECORDS à la fin de l'année dernière qui aura piqué ma curiosité et qui m'aura poussé à m'intéresser plus profondément à la phénoménale discographie de Julia Lanoë, principalement connue en tant que Rebeka Warrior. Plusieurs heures d'écoute plus tard, je suis sous le charme et l'idée de cette playlist me vient à l'esprit. Produisant de la musique depuis plus de quinze ans en son nom personnel, sous différents alias et au sein de KOMPROMAT, Mansfield.TYA et Sexy Sushi, l'oeuvre de Rebeka Warrior est une véritable mine d'or qui mérite d'être entendue par le plus de gens possible. Pourquoi? Et bien parce qu'avec autant d'expérience et de projets différents, il y en a pour tous les goûts. La qualité et l'énergie sont présentes du début à la fin, autant dans les purs délires techno que dans les balades emplies de sensibilité. L'intensité et l'authenticité sont au rendez-vous sur chacun des enregistrements et parviennent sans cesse à nous décrocher un sourire, à nous faire verser une larme ou bien à nous propulser sur une piste de danse improvisée au milieu de notre salon.

EBM, électronique, industriel, pop, punk, synthwave, techno et de nombreux autres styles forment cette playlist qui je l'espère, dépeindra bien la grande diversité musicale que Rebeka Warrior nous a présentée depuis qu'on a le privilège de l'entendre. L'aventure s'élance avec un assemblage de différentes pièces en solo, de collaborations ou de remixes, une introduction up tempo qui arrivera certainement à vous faire bouger, frénétiquement même. Le calme reviendra peu à peu jusqu'à ce que Sexy Sushi s'empare de la scène pour balancer son électropunk cybernétique! Difficile de sélectionner seulement deux titres par album, mais impossible de se tromper avec autant de compositions sympathiques et entraînantes. Au tour de KOMPROMAT de prendre le relais avec son électro pulsatif et sombre qui effectuera la transition vers le dernier bloc, et non le moindre, celui de Mansfield.TYA. Nous ayant offert l'un des albums les plus marquants depuis le début de l'année avec Monument ordinaire, le duo sévit depuis déjà longtemps et la beauté de leur musique ne date pas d'hier. Au menu: électropop décomplexé principalement en douceur, mais n'ayant pas peur de montrer du mordant. Le périple se termine avec Une danse de mauvais goût qui résonne probablement pour la cinq-centième fois dans mes enceintes depuis sa parution. Merci pour la musique et les émotions!